La Garde Cendrée
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La Garde Cendrée

S'ils se tiennent derrière toi, offre leur ta protection.
S'ils se tiennent à tes côtés, offre leur ton respect.
S'ils se tiennent sur ta route, ne montre aucune pitié.
 
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 Les Chroniques d'Argus.

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Malwelch
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Malwelch


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MessageSujet: Les Chroniques d'Argus.   Les Chroniques d'Argus. I_icon_minitimeLun 11 Juil - 17:16

[HRP]
Coucou , je vais vous raconter l'histoire de mon personnage , de son passé à aujourd'hui.
Histoire de garder une trace écrite de tout ce qui lui est arrivé depuis sa création. 
De son background aux huit années de RP qui ont suivit.
Dans mes textes vous trouverez des noms de PNJ , de lieux In Game, mais aussi le nom des guildes dont je faisais partie ou que j'ai côtoyé, Ainsi que les speudo des joueurs qui ont participé aux RP racontés .

Possible que l'un de vous soit dans mes histoires (s'il est assez vieux ^^), ou connaissent les joueurs que j'ai fréquenté durant mes années de RP sur WoW. Quoiqu'il en soit, quoique que j’écrive , cela sera toujours du point de vue de Malwelch . 
Du coup, ne voyez aucunes offenses ou règlement de compte de ma part .

Tout cela pour vous dire que tout ceci n'est que du RP partagé avec des dizaines et des dizaines d'autres joueurs en toute amitié et respect de l'autre .

Bonne lecture à tous !
[/HRP]
Les Chroniques d'Argus. Plume_10
L'eredar s'installa sur une chaise . 
Devant lui, une pile de feuilles était posées sur la table à côté d'une plume et d'un encrier.
_"Ecrire mon histoire pour me souvenir d'où je viens et savoir où je vais ... " Soupira-t'il
Il prit la plume entre des doigts, la trempa dans l'encre. Elle resta suspendu un instant au dessus de la feuille vierge .

Par où commencer ...
Il haussa les épaules.
Par le début .

A partir de ce moment seul le bruit de la plume dérangea les souvenirs.
L'eredar écrivit son histoire.


Dernière édition par Malwelch le Jeu 28 Juil - 0:08, édité 2 fois
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Malwelch
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Argus.   Les Chroniques d'Argus. I_icon_minitimeLun 11 Juil - 17:38

---Prologue---

Le soleil se levait sur la plaine. Le vent, léger, balayait l'herbe aux reflets bleus.
Des mages faisaient crépiter des étincelles d’énergie entre leur doigts alors que d'autres discutaient entre eux . De leur côté, les soldats affûtaient leur lames, les imprégnaient de puissants sortilèges. D'autres, à genoux priaient la Lumière . 
Tous attendaient.

Tous se préparaient du mieux qu'ils pouvaient, en attendant les ordres de leur jeune commandant. Il était le fils de leur seigneur, mais malgré cela, il avait su gagner leur amitié et leur respect.

Sous la tente de bataille, Malwelch examinait l'holo-carte représentant ce qui allait devenir un champ de bataille. Derrière lui se tenait son maître d'arme, il avait déjà vu son jeune apprenti  soucieux mais jamais à ce point. Aujourd'hui, ce qu'ils devaient affronter venait d'un autre monde. Hant regardait également la projection de lumière qui affichait la plaine devant eux. Presque au bout de la carte, le sol s’était fissuré, morcelé sur des dizaine de mètres laissant échapper des vapeurs de fumées vertes qui montaient lentement dans le ciel matinal.

Le mage du Seigneur Quiltaris, précepteur du jeune Malwelch entra dans la tente à ce moment là.
_"Seigneur, il sera bientôt là. "
_"Tu dis 'il' comme si tu savais de quoi tu parlais..."
Le mage hocha la tête. Des reflets verts dansèrent dans ses yeux, bref éclats fugitifs de son agacement. Il n'aimait pas que celui dont il avait la charge lui réponde ainsi. Surtout pas devant les autres eredars. Surtout pas devant le maître d'arme, qui le regardait maintenant un sourire narquois sur le visage. Pas besoin d'être un devin, ces deux là ne s’aimaient pas, et cela se voyait. 
L'un comme l'autre, critiquait ouvertement les méthodes employées par l'un comme par l'autre au sujet de l'enseignement du fils du seigneur auprès de son père. Ils devaient se supporter, pour y arriver, ils avaient décider, sans se parler, de ne pas se côtoyer au quotidien. Mais aujourd'hui, ils n'avaient pas eu le choix.
Les ordres étaient les ordres et le jeune Malwelch avait besoin d'eux.

Indépendamment de son jeune âge, une ride de concentration, la même que sa mère, marquait son front plissé. Ses yeux azur fixaient cette cicatrice faite à son monde. Malwelch repensait à ce que Melzin lui avait dit des démons. Il relisait, en pensées, tous les rapports des autres Seigneurs qui en avaient déjà rencontré. D'abord sous estimés, aujourd'hui les démons étaient craints. Les Eredars avaient appris dans la douleur que la menace était sérieuse. Mais les Loups d'Argus, troupes qu'il commandait, avaient simplement hâte de voir par eux même ces créatures venues d'un autre monde, venues d'une autre dimension .

Son poing, en s'abattant sur l'holo-projecteur, brisa le silence qui régnait sous la tente. Malwelch prit sa lance, rabattit sa capuche et sortit. Son air déterminé imposa la fin des discutions. Sur son passage, les soldats se redressèrent, se levèrent, empoignèrent leurs armes. Les livres de prières comme ceux débordant de magie se fermèrent .Sans un mot, les Loup d'Argus, au vue de leur commandant, se mirent en ordre de marche.

Les chefs de sections avaient reçu leurs ordres la veille. Ils savaient où et comment se placer sur le terrain. La seule inconnu : N'avoir jamais vu ce qu'ils allaient affronter.


Dernière édition par Malwelch le Jeu 28 Juil - 0:13, édité 5 fois
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Malwelch
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Argus.   Les Chroniques d'Argus. I_icon_minitimeLun 18 Juil - 3:26

La créature battait frénétiquement des ailes en regardant les troupes devant elle. Sa queue s'agitait de gauche à droite, comme impatiente. Sa gueule s'ouvrait et se fermait au rythme de sa respiration.

Quelques instants plutôt, la terre avait grondé, le sol s’était ouvert en projetant des fumerolles à l'incandescence verte sur des dizaines de mètres alentour. Le démon, en se libérant de sa prison, avait éventré la plaine puis il avait escaladé le cratère laissé par sa naissance. Maintenant il se tenait bien droit, les jugeant de toute sa hauteur.

Tous regardaient cette chose impossible à concevoir, mais pourtant elle était bien réelle, devant eux. Hautaine, sure d'elle, les rumeurs de telles créatures apparaissant de par le monde venaient de prendre forme.

-"Préparez-vous !!! " Ordonna Malwelch.

Les eredars levèrent leurs boucliers. Les seconds rangs raffermirent leur prise sur le métal de leurs armes. Légèrement à l’écart , les mains des mages crépitèrent de magie retenue. Tous se préparèrent au combat qui n'allait sans doute pas tarder. Le poing de leur jeune commandant maintenu en l'air donnerait le signal, chacun avaient un œil dessus.

Une voix gutturale, s’éleva alors de la gueule du démon.
-" Vos vertes prairies deviendront des cendres ...
...Vos lacs deviendront des rivières de sang ...
... Vos âmes seront à moi car je suis l'ombre de la mort qui marche parmi vous." Il s'exprimait en un eredan rauque.

Dans un bruit de succion écœurante, une seconde gueule s'ouvrit sous son poitrail. Ce fut le signal du chaos.

Le jeune commandant des Chevaliers D'Argus abaissa son poing . La seconde gueule vomit au même instant des flots de feu gangrené sur les boucliers dressés. La magie jaillit des mains tendues pour venir frapper le démon de plein fouet . Malwelch laissa libre court à l'exaltation de la bataille, effaçant la peur et l’incertitude.

Les rangs de boucliers avait été rompu par le feu qui consumait métal et chairs. Les mages de batailles avaient durement touché la bête qui hurlait, les maudissant. De sa voix grave, le démon hurla, un mot, un ordre.

Du cratère s’échappèrent d'autres démons. Plus petits , plus véloces, créatures inférieurs, elles s’attaquèrent aux rangs des mages. Elles couraient sur quatre pattes, labourant le sol de leurs griffes. Leur corps, hérissé d’épines, d'un rouge-orangé trié de noir se terminait par un fine queue de fourrure mais sous leur yeux haineux, brillants de la promesse du gout de la chair, elles n’étaient qu'une gueule pleines de crocs. Leur attaque, foudroyante, imprévue, sema la confusion chez les mages. La peur s’instaurait dans les rangs plus rapidement qu'il était possible de l'imaginer. Confrontés à des créatures qu'ils n'avaient jamais vu, ni même imaginés, les eredars se dispersaient.

Les boucliers fondus heurtèrent le sol. Les survivants du feu gangrené attrapèrent leurs lances et imitèrent leur jeune commandant. Il avait empoigné sa lance de chevalier dés l’apparition des démons inférieurs. Malwelch l'avait alors lancé avec la vigueur et la fougue de la colère, épinglant l'un de ces animaux tout en crocs et en griffes au sol. Il avait donné la seconde nécessaire à l'un des mages prit pour cible, de déverser un flot de lumière sur la bestiole démoniaque qui rendit l'âme presque immédiatement.

La volée de lances, décrivant une courbe dans le ciel, suivant le chemin montré, s’abattit sur les créatures dont les crocs déchiraient les chairs des eredars. Telles les gouttes d'une pluie de métal, les lances embrochèrent , empalèrent, mutilèrent les démons. En tuant certains, clouant au sol les autres. Galvanisés par la vue des créatures agonisantes, les mages firent pleuvoir sur elles leur magie, achevant le travail commencé par le métal des lances.

L'Ombre de la Mort hurla sa colère, au prise avec des chevaliers au corps à corps, il parait de ses griffes les coups d'épées ou de lances. Ses deux gueules déversaient par intermittence un feu verdâtre qui brûlait profondément ceux qui en étaient atteint. Le courage des chevaliers ne faiblissaient pas malgré le fait que plusieurs d'entre-eux étaient tombés, morts ou blessés. 

Malwelch récupéra sa lance, l'arrachant à la dépouille calciné du démon. Il tendit la main et aida un mage à se remettre debout. Pas besoin de mots, un regard échangé et le mage fit de nouveau jaillirent sa magie, tandis que l'eredar fonça tête baissée dans la mêlé. La queue du démon fouetta l'air au dessus de sa tête, Malwelch esquivât, mais le chevalier à ses côté n'eut pas cette chance. Heurté de plein fouet, il fut envoyé plusieurs mètres en arrière, la poitrine enfoncée.

Les Chevaliers d'Argus bataillait contre le démon qui perdit peu à peu de sa puissance. Les assauts combinés de l'acier et de la Lumière épuisait ses forces. 
Il rageait : Comment des créatures inférieures arrivaient à le battre lui ?
Mais il savait. Il n’était qu'un pion. Un plan dans un plan à l’intérieur d'un autre plan. Il éclata de rire, écartant les bras et les ailes brutalement, il envoya tous ses adversaires au sol. Tous sauf un. Le jeune commandant, Malwelch, se retrouva face à lui. Et il ne perdit pas de temps à réfléchir au pourquoi de ce rire. Malwech frappa de toute ses forces, enfonçant sa lance à l'endroit ou normalement devait se trouver un cœur. 

Le rire du démon mourut dans sa gueule. Malwelch fit un pas en arrière, lui laissant la place de tomber à genoux devant lui.

_"Commandant ! " Un appel pour une épée lancée dans sa direction.

La lame fut attrapée au vol. Décrivit un arc de cercle parfait, geste répété mainte et mainte fois à l'entrainement, elle s'enfonça profondément dans le cou du démon,  sectionnant l’artère qui alimentait le cerveau en sang. 

Malwelch frappa. 
Encore et encore, et encore. 
Pour, au final, décapiter la monstruosité. 

Couvert de sang noir, il tomba à genoux.

Le soleil se levait sur une paisible plaine d'Argus. Le silence matinal n’était dérangé que par les râles de souffrance des blessés. Les morts eux, ne souffraient plus. Après le combat, les uns aidaient les autres, les prêtres laissaient couler en eux la douce lumière aux vertus curatives pour apaiser et soigner les blessés.

Sous la tente blanche, dressée quelques heures plutôt, des larmes coulaient sur le visage d'un jeune commandant. Malwelch souffrait, pas de blessure physique mais d'une douleur dans la poitrine. Son cœur n’était que souffrance. Certains des chevaliers tombés aujourd'hui étaient plus que des amis, ils l'avaient vu grandir. Les autres, il les côtoyait au fief chaque jours. 

Tous étaient ses compagnons d'arme et aujourd'hui il les pleurait ...


Dernière édition par Malwelch le Jeu 28 Juil - 0:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Argus.   Les Chroniques d'Argus. I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 17:33

--- Chapitre 01 ---
Naissance

Certaines lois, telles que celles de la physique ou du temps sont universelles, immuables, elles peuvent être parfois transgressées au prix de beaucoup d'efforts mais jamais sans risques ou sans effets secondaires plus ou moins importants. Pour l'heure, dans un monde, nommé Argus, situé aux confins de l'univers, la nature faisait son oeuvre sans interdit.

Le jour avait paisiblement cédé sa place à la nuit. Le vent nocturne déposait une douce fraîcheur sur le domaine. Les lacs scintillaient, reflétant les milles et unes étoiles constellant le ciel aux couleurs d'un univers où tout était possible. L'herbe dansait presque gaiement, au grès des allers et venues du vent. Sur tout le domaine régnait une impression de calme, une sensation d'attente. Argus allait être la témoin de la naissance de l'un de ses enfants.

Cela avait été prédit il y a des éons puis oublié. 
Un jour viendra un prince qui sera marqué par la destruction de deux mondes. Il vivra pour protéger le monde qui l'accueillera. Ce troisième monde sera son refuge.
Quoiqu'il en soit, depuis plusieurs jours les signes et les présages étaient favorables, et même si cela eut été le contraire, cela fut passé sous silence ou tout simplement ignoré.

Une princesse a dit un jour: un commencement est un moment d'une infinie délicatesse. Ce commencement là se fit dans les cris et la douleur d'un accouchement. Ma mère me mit au monde de façon naturel. Moi petit être à la peau blanche. L'enfantement prit quelques heures avant qu'elle soit délivrée. La douleur cédant la place au soulagement de la libération et au bonheur de tenir la chair de sa chair contre son sein.
Les sages-femmes, prêtresse de la Lumière, prirent immédiatement soin d'elle grâce à leur magie curative. Le petit être que j’étais fut lavé, testé, emmailloté et enfin présenté à son père le Seigneur Quiltaris.

_"Quel son nom mon Seigneur ?"
L'eredar à l’imposante stature regarda le nourrisson qui dormait, fatigué d'être venu au monde. .
_"Malwelch. Il se nommera Malwelch."
_"Il est Malwelch mon Seigneur. Votre fils !" 

Une servante quitta aussitôt la chambre de ma mére, et la rumeur de ma naissance se répandit comme une traînée de poudre qu'elle laissait dans son sillage. La joie de la naissance d'un prince se répandit hors du domaine jusqu'aux fermes agricoles les plus éloignées.

Je ne me souvient pas de ma naissance mais c'est ainsi que l'on me l'a raconté il y a une éternité maintenant.


Dernière édition par Malwelch le Mar 26 Juil - 18:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Argus.   Les Chroniques d'Argus. I_icon_minitimeMar 26 Juil - 18:20

--- Chapitre 02 ---
Souvenirs

Ma petite-enfance ...
Rien de vraiment spécial à raconter.
Comme tout les bébés, de ce que j'en sais, j'ai été aimé, protégé et choyé par mes parents.  Je n'ai que peu de souvenirs de mes première année ou alors je suis trop vieux maintenant pour m'en rappeler.

Mais je sais que c'est à cette période de ma vie que celui qui causa ma perte entra dans ma vie. Mon précepteur, choisi par mes parents sur recommandation d'une de leur connaissance. L'homme en qui j'ai eu toute confiance, plus même en lui qu'en mon propre père, c'est avéré être un mage corrompu, démoniaque. Melzin.

Quand commença-t'il à distiller le feu de la Légion en moi ? 
Je ne sais pas ...
Mais des années plus tard j'aurai à la payer lourdement.

Ma Mère ...
Je me rappelle de son visage souriant. De l'amour dans ses yeux lorsqu'elle les posait sur moi. De la petite ride de concentration et de l'intensité de son regard lorsqu'elle taillait ses gemmes aux milles couleurs. Elle était joaillière. Ses créations brillaient de la Lumière qu'elle leur donnait en les façonnant. Elle adorait les pierres et les cristaux sous toutes leurs formes. C'est de son amour pour les cailloux que j'en ai tiré le mien, sa passion deviendrait mienne un jour.
Je me souviens du bijou qui fermait sa longue tresse de cheveux couleur de neige, en forme de demi-soleil. J'adorai entendre le son sa voix. C'est, je crois, ce qui me manque le plus d'elle. Sa voix, lorsqu'elle me racontait les légendes des Chevaliers d'Argus le soir avant de m'endormir.
Je me souviens aussi de son rire cristallin lorsque je faisait le pitre et plus elle riait, plus je faisais le clown au grand désarrois de mon père. 

Mon Père ...
Je me souviens de sa voix également. Grave. Dés qu'il parlait, elle imposait le silence à tout son auditoire. Dans mon souvenir, il était grand, gigantesque à mes yeux d'enfant. Plus grand que moi quand j'eu atteins ma taille d'adulte. Son regard, j'ai l'impression de n'avoir connu ses yeux que chargés d’inquiétude. Je ne me souvient pas avoir décelé une once de joie ou d'amour dans l'azur de ses pupilles. Mon père, je l'admirai comme tout fils rêvant un jour d'être aussi fort que son père. Je pense que j'en avais peur autant que je le respectais. Il était le Seigneur du domaine Quiltaris. 

Mais le temps a fait son oeuvre et la précision de leurs traits a presque été effacé de ma mémoire. Seul reste des impressions, vagues souvenirs de ce qui a été.


Dernière édition par Malwelch le Jeu 28 Juil - 0:27, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Argus.   Les Chroniques d'Argus. I_icon_minitimeMer 27 Juil - 20:33

--- Chapitre 03 ---
Argus
Argus...
Ma planète...
Mon monde que j'aime tant ...
Argus ma bien-aimée ...

Tu me manque ...
Ton sable, tes pierres, la chaleur de ton soleil, ton esprit ...

Argus, planète des eredars, à jamais maudite dans le cœur des autres peuples de l'univers.

Argus ...
Toi qui as vu tant et tant de morts, tu n'as jamais rien dis ...
Tu es restée muette face à nos actes...

Ma bien-aimée, tu as été la témoin de ma misérable existence, de ma corruption.

M'as-tu jugé ? Condamné ?
Je ne le saurai jamais ...

Mes actes ont-ils eu la moindre valeur à tes yeux ?

Toi qui as vu mes larmes de sang ...
As-tu été triste ?

Toi qui as partagé mes premières souffrances ...
As-tu éprouvé de la compassion à mon égard ?

Toi qui as vu ma solitude et mon désespoir.
Tu ne m'as jamais laissé seul ...

Pour moi tu es à jamais Argus la verte et à jamais tu vivras en moi.

Je me souviens de tes lacs scintillants, de tes levées de soleil aux millions de couleurs, de tes plaines s’étendant à perte de vue, de tes forêts luxuriante. De tes cités majestueuses dont les bâtiments défiaient le ciel.

Qui ne t'a vu, toi Argus, au temps de ta splendeur, ne connait pas la beauté.

Mon peuple, depuis des milliers d'années, avait fusionné technologie scientifique et magie. Leurs créations étaient tout simplement inimaginable pour ceux qui ne les avaient vu de leur yeux. 
Malgré la grandeur des Eredars, tu fus aussi le théâtre d'une des plus grandes tragédie de l'univers ... 

Sargeras, le champion des Dieux du Panthéon, corrompu par l’énergie du néant. Rendu fou par ce qu'il vit lors de ses confrontations avec les êtres qui peuplait le vide, te découvrit.
Toi, Argus . 

En leur nom. Au nom de la Légion Ardente, il te revendiquât, toi ma planète bien-aimée. Les horde de démons ne fondit pas sur nous. Ils ne nous éradiquèrent pas par une attaque frontale mais insidieusement, sournoisement. Misant sur la soif de pouvoir de certains des nôtres et sur leur avidité grandissante.

Le titan noir, par des promesses pleines de mensonges faisant rêver de gloire, de pouvoir et de grandeur, réussit à corrompre Archimonde et Kil'Jaeden, deux de nos trois prophètes qui nous gouvernaient avec sagesse et équilibre. La Légende veut que le troisième d'entre-eux, Velen, lors d'un cauchemar, eut la prémonition du devenir des Eredars. La légende dit aussi que ce jour là, il connut la peur pour la première fois. Les trois prophètes se divisèrent, et toi, Argus, tu sombras dans le chaos de la guerre.

Je me souviens de mon attachement, de mon amour pour toi.
Quand je rêve, je rêve d'étoiles, de galaxie.
Je rêve de toi, Argus, ma bien-aimée ...
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Argus.   Les Chroniques d'Argus. I_icon_minitime

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