[Journal] Journal Endommagé - Date de la Troisième Guerre .

Entrée 1
Avant que je puisse comprendre ce qui se passait, la dévastation était sur nous. La terre trembla et notre belle flèche, qui gardait Dalaran depuis la Deuxième guerre, se brisa.

Je me rappelle avoir crié quand le visage de mon père disparut sous l'échaffaudage qui tombait, mais je n'ai rien entendu. Malgré ma terreur, je pensais à mon entraînement magique. Si seulement j'avais pu ralentir ce désastre... mais les sorts mouraient en moi. Des traces de pouvoir démoniaque bloquaient mes efforts. Il n'y avait pas d'espoir. J'ai fermé les yeux et attendu. Je ne sais comment, mais je suis encore là.

Entrée 2
La destruction continua pendant des heures. J'étais certain que chaque nouvelle secousse tonitruante serait la fin. Malgré cela, je restais recroquevillé sous une arche qui encadrait autrefois notre vue sur les rues animées du marché. Combien de fois avais-je vu ma soeur en revenir, les bras chargés de marchandises ? Désormais, seules la poussière et la pierre se tiennent devant moi.

Entrée 3
< .. La page est détruite ... >

Entrée 4
Je dois croire dans le Kirin Tor. Les grands mages de Dalaran n'abandonneraient pas leur peuple. Ce gravat qui m'emprisonne n'est rien qu'une bagatelle pour un lanceur de sorts doué. Je serai sauvé, puis un jour, je terminerai mon entraînement et j'aurai ma place parmi eux.

Entrée 5
Aucun signe des autres ou de ma famille. Je les ai appelés. Là-haut, tout est silencieux maintenant. Je ne sais pas si je dois me considérer comme chanceux ou maudit. Mon cœur voudrait trouver le calme et suivre les autres dans le repos, mais mon esprit est envahi par la peur.

Entrée 6
Il fait de plus en plus noir et l'air se raréfie. Les faibles lumières que j'invoque pour écrire me brûlent les yeux. Je ne peux plus continuer. Je dois garder mon énergie pour le cas où il se passerait quelque chose. J'ai l'audace d'espérer que ces bouts de papier survivront au silence puisque je ne le peux pas. Je deviendrai une voix, chantant à travers cet abysse, se voilant jusqu'à devenir un murmure, puis disparaissant dans le ciel.