La Garde Cendrée S'ils se tiennent derrière toi, offre leur ta protection. S'ils se tiennent à tes côtés, offre leur ton respect. S'ils se tiennent sur ta route, ne montre aucune pitié. |
| | La Chasse | |
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Doom Administrateur Capitaine Humain Chasseur Soldat Funeste
Messages : 320 Date d'inscription : 26/11/2015 Age : 27 Localisation : Los Santos
| Sujet: La Chasse Mar 29 Nov - 17:49 | |
| La version complète du Chapitre 4, du Codex Doom. Qui n'avait jusque là jamais été débloquée par un membre de la guilde. J'ai décidé de le retravailler, y ajouter des petits Shout-out aux évènements et personnages actuels, et faire la lumière sur quelques éléments de Doom qui n'ont jamais été divulgués, particulièrement sa transformation aux côtés de Lidra. D'autres mini-chapitres seront ajoutés, petit à petit.- Lidra Wyrtam:
Je pose enfin pied à terre. Heureusement pour moi, ils avaient prévus de quoi bouffer à trente pour au moins un mois. À part l'ennui, rien à signaler. Prince et le colonel m'attendait, accompagnés de gob' en armure de combat. Ils pointent leurs flingues sur moi. « Vous êtes licencié, monsieur Carrington. Nous n'avons plus rien à nous dire. » Ils entrent dans le bateau. Et en ressortent avec l'artefact. Un truc Qiraji. M'étonne même pas que ça ait déglingué le cerveau de ces pauvres trouducs. Je soupire. Je vais au bar.
Pas grand monde ce soir. Je sais même pas quel jour on est. Y'a une bande de fêtards qui squatte pas mal de tables. Je vais au comptoir, à côté d'une nénette qui a sa capuche sur la tronche. Plutôt grande, élancée. Fine. Elle a des talons hauts sur des bottes en plaques de métal. J'avais jamais vu ça avant. Une armure en mailles. La capuche, évidemment. Une ceinture à laquelle pend un paquet de gadgets et d'explosifs en tout genre. Deux arbalètes de poings. Une arbalète harnachée dans le dos. Deux carquois avec des carreaux. Elle se tourne vers moi. Elle a un foulard rouge le long de son cou. Une mèche noire dépasse de la capuche et tombe. Elle a un nez tout fin, les traits fins. Les yeux vert gangrené. Une elfe de sang... « Salut. » Elle me dit ça avec sa voix grave, mais pas dégueulasse ou masculine. Une voix de meuf qui pourrait tuer tous les fêtards rien qu'avec une arbalète. Mon genre de meufs. « J'vous avais jamais vu ici. Remarquez, j'passe pas souvent. Moi et les bars... » qu'elle dit. « Ouais... J'aime bien, pour l'alcool. - Pas moi. Je préfère viser droit. - Ah ? Vous faites quoi comme genre de boulots, pour vous trimballer avec tout cet équipement ? Et les talons hauts c'est pour-... - Je chasse... - Le gros gibier ? À Cabestan ? - Les démons. » Un gros silence. Je rit. Elle rit aussi... Enfer. « Je m'appelle Lidra. Lidra Wyrtam. Et vous ? - Virgile... Carrington. Ouais, je sais, ça pue comme nom. - Oh, ça va. Il y a pire. - C'est rare de voir une elfe qui parle le commun. D'ordinaire, on s'fait tirer dessus à vue, du coup... - Je suis neutre, dans toutes ces histoires. J'ai un ennemi bien plus important que l'Alliance. - Les démons d'la Légion ? » Elle acquiesce. « Et vous... Virgile ? - J'viens d'me faire licencier. Avant ça, j'étais soldat. Puis taulard. Puis mercenaire. Là, je cherche un job... - Vous avez fait quoi pour vous faire virer ? - J'ai buté une trentaine de zombies qui étaient mes collègues autrefois. - Vous étiez sur ce bateau ? Le Phobie ? - Ouais. » Elle affiche un sourire. Enfer. « Vous accepteriez de travailler avec moi ? - Okay. - Il vous faut un nom, par contre. Un pseudonyme... - Doom. »
On réembarque deux heures après dans un bateau de transport. Elle paie tous les frais. Direction les Terres Foudroyées. « Bon et ce job, c'est quoi ? » Elle hésite, et s'assied en faisant claquer ses talons sur le bois du pont inférieur, en rythme. « Le terme chasseur de démons est parfaitement adapté. Mais pas comme ces saloperies d'Illidaris. Eux, ils s'arrachent les yeux et combattent comme eux. Nous, on les traque, on les accule et on les abat... » Elle dit ça comme si elle récitait un programme de propagande. Bon dieu de merde, dans quelle secte j'suis encore allé me fourrer... « Et comment vous en êtes arrivé là, Lidra ? Certaines personnes font ça pour un dieu, d'autres une idéologie, un combat titanesque pour un tel ou je sais pas quelle autre connerie pour un autre... Mais moi. Moi, on m'a simplement demandé si j'voulais tuer des démons. Et j'ai dit oui. » Au moins elle a la tête sur les épaules. Elle. Dans un sens, tant mieux. J'aurais pas supporté me retrouver à aider une tarée religieuse. Si ça m'arrive d'aider une religieuse, tuez-moi. « Et pourquoi vous leur en voulez à ce point ? » J'allume ma clope en récupérant le verre de bière commandé à l'intendant-serveur du navire. Le visage de Lidra s'assombrit, comme si j'venais de dire une saloperie qui la fait replonger soixante-ans en arrière. « J'suis née dans un tout petit village, tout au Sud des actuelles Terres Foudroyées. Ils m'ont tout prit, Doom. Tout. Mes parents, ma sœur. Ma maison. Mon avenir. J'avais... seize ans quand c'est arrivé. Seize ans c'est rien pour une elfe. J'étais encore une pisseuse qui fantasmait sur les muscles saillants d'un bûcheron humain. Dans un sens... on m'a pas demandé si je voulais tuer des démons. On m'a donné une opportunité de me venger, et je l'ai saisie. » Y'a rien de plus malpoli que de tirer sur sa bière quand quelqu'un te raconte ce genre de choses. J'en aurais rien à foutre d'ordinaire. Mais Lidra Wyrtam... pour la première fois de ma vie, je ressens pas ce cynisme dégueulasse quand quelqu'un me parle d'honneur, de vengeance et de but concret. Juste l'envie d'aider cette elfe qui me balance ses tripes sur commande. « Je vais vous aider à vous venger, dans ce cas, Lidra. » C'est sorti tout seul. Elle relève les yeux, les plonge dans les miens. Elle a l'air moins haineuse. « J'ai l'habitude de travailler seule. Mais... Pour vous je vais faire une exception. Nous allons aller au quartier général de mon ordre. Et je vais faire de vous mon apprenti. »
On rentre dans une petite cabane pourrie au fin fond de nulle part. « Bienvenue au QG. - Quoi c'est ça le QG de votre super organisation de tueurs de la mort ? » Je ricane. Ça lui plait pas. Elle vire un tapis pourri qui servait de nid à trois blattes. Qui cachait une trappe. « Et y'a des pièges dans les souterrains ? Nan parce que là... Plus classique, tu meurs. » Elle me fusille du regard. Décidément, le sarcasme et elle... Mignonne mais pas trop, torturée de l'esprit, écorchée vive et sans humour. Définitivement mon genre de nana. « … une dernière chose. Si vous sentez quelque chose de mou sous votre pied... Si ça bouge, c'est un silure. Si ça ne bouge pas, c'est un cadavre. » On traverse les classiques égouts puants, infestés de rats et d'autres saloperies de ce genre. Elle a pas l'air d'être dérangée d'un pouce de porter ces putains de talons hauts. Elle a cette démarche... inhumaine. De bête à corne. De bête à sabots. « … Doom, vous me matez les fesses en plus ? » Elle pointe son arme vers moi. Putain de tarée... « Nan, je... je... J'mentirais en disant qu'elles sont moches, mais j'regardais plutôt vos... » Je pointe ses bottes de l'index. Elle baisse les yeux pour regarder. Puis les replonge dans les miens. « Vos fétichismes, vous vous les gardez... Allez, avancez. On est bientôt arrivés. - Juste une question. - Hm ? - Comment vous faites pour vous battre avec des talons de cette taille ? » Elle se marre. « Mieux que vous, en tout cas. » Elle appuie sur un levier. Le mur du fond s'ébranle. Deux mecs qui portent les mêmes fringues qu'elle s'avancent, arme à la main. Visiblement, ils ont pas reçu le message... « Lidra, qu'est-ce que c'est que ça ? » Le mec me pointe. Avec son arbalète, évidemment. Ça serait trop aimable sinon. « Une recrue. »
Un type s'avance, avec une armure dans le même genre que celle de Lidra et des deux clampins de gardes qui ont toujours pas fini d'agiter leurs lance-épieu à la gueule. Lidra approche son visage de mon oreille et murmure. « C'est Josen McInthyre... Mon maître. Et Grand Maître de notre ordre. Montrez-vous poli avec lui, je vous en prie. Pour moi, au moins... » Message reçu, beauté. « J'me tiendrais à carreau... - D'arbalète ». Elle sourit, amusée par sa propre vanne de merde. Bordel. C'est tellement pourri, digne d'un nain... « Mon apparence vous fait rire, recrue ? » Il a l'air de croire que j'me fous de sa gueule. D'ordinaire, j'me serais moqué de sa petite moustache de pédé et ses jolis cheveux frisés qui lui servent de rideau devant le visage. Mais pas cette fois. Pour Lidra. « Nan, monsieur. Désolé. Je suis juste nerveux. » Il acquiesce avant d'entamer son long monologue d'introduction. Putain, ces clampins auraient du faire du théâtre. « Je suis Josen McInthyre, je dirige les Chasseurs. Notre crédo est simple. La Haine que vous éprouvez pour les démons sera votre arme, et la Discipline que nous allons vous apporter sera votre bouclier. » J'ai arrêté d'écouter là. J'me contente de hocher la tête, le visage navré, quand ses lèvres arrêtent de bouger, en espérant que ça suffise. Et il continue de l'ouvrir, encore et encore... Une fois briefé sur la prochaine mission, un mec me refile une arbalète. Je l'envoie bouler et je montre Chérie. Il a pas l'air d'apprécier... « Les arbalètes sont comme des armes sacrées ici, fait Lidra, en tapotant sur les siennes. - Rien à foutre, c'est des armes de planqués. - Les arbalètes ne sont PAS des armes de lâches. » Je ricane. « Hé, j'vous ai vexé ? - La ferme. »
« Bon, on récapitule. On cherche un Sans-Visage qui a créé une secte le divinisant. On entre dans leur grotte, on massacre tout, on pille ce qu'on veut, et on ressort. Des questions ? - C'est... quoi un Sans-Visage ? » Lidra me juge du regard, comme si elle hésitait entre prendre c'que je viens de dire comme un sarcasme ou une vraie question de débutant qui va se faire flinguer dans les cinq minutes à suivre. Comme dans les romans. « Une espèce de pieuvre humanoïde qui parle en faisant des sons gutturaux et inintelligibles. De toute façon, si ça bouge, ça doit mourir. Et si ça ne bouge pas, on l'empaille avec ça. » Elle sort un paquet de bombes de son sac. Piéger un cadavre ? On va se marrer.
On entre dans la grotte. C'est humide, ça pue. Et pour laisser Lidra expliquer. « Ces dégénérés de la secte grouillent de partout. Comme c'est surprenant... » Elle dit ça de sa voix grave, teintée de sarcasme, d'ennui et d'agacement profond. Elle me tape juste sur l'épaule pour me donner le signal. En cinq secondes, elle a déjà tiré sept carreaux d'arbalète, dans huit têtes différentes. Les joies de la munition perforante. J'ai le temps d'aligner un consanguin avec Chérie. Deux cartouches dans le crâne. Lidra éclate proprement les têtes. Moi j'arrache salement les chairs de la cage thoracique et de la boîte crânienne. Il reste plus qu'une moitié de corps bouffée par le plomb, et bientôt par les vers. On passe cinq minutes à foncer dans le tas, en découpant chacun à notre façon les bouts de viande et les sacrifiés en sursis. Le calme revient une fois que Lidra a planté trois carreaux dans le ventre du chef de la secte. Calme... tout est calme. On peut enfin admirer l'endroit. Une grotte typique d'Orneval, sur la côte. C'est humide, c'est plein de sable. Un crabe se balade dans les environs. J'lui fais coucou de la main, pour m'amuser. Il secoue la pince, comme pour me répondre. Putain de coïncidence. Les dégénérés de la secte, pour paraphraser Lidra, ont installé des petites tentes et des cercles sacrificiels. Y'a des cadavres d'orcs et d'elfes de la nuit, les trucs les plus communs dans les environs. Sacrifier une elfette... mais bordel, ces types sont tous pédés ? « Allez explorer un peu plus au Nord, Doom. J'vais fouiller dans l'eau. » Elle se jette à la flotte en terminant sa phrase. Comme ça, dans son armure, avec ses godasses à aiguilles... cette fille est tarée. Comment elle a pu survivre aussi longtemps en étant aussi téméraire ? Eh, venant de moi, c'est comique comme réaction. Je fais quelques pas dans le sable, en allumant une clope. Chérie est de nouveau bien pleine de plombs et le premier qui se pointe... En face de moi, un gouffre. Noir, qui semble sans fond. Avec plein d'eau. Comme un puits. Ça tombe bien. J'ouvre ma braguette, je sors le p'tit soldat -enfin ce qu'il en reste, merci à Eau-Noire. Je commence à me vider et... Un truc bouge au fond. Remonte, lentement, émerge et semble grandir. Le truc fait cinq centimètres. Puis dix. Puis cent. Puis trois mètres. Puis cinq mètres. Et j'parle pas de ma bite. Ma tête a suivi la tronche de cet espèce de poulpe humanoïde gigantesque, partant de plus bas que je pouvais à tellement haut que j'en ai mal à la nuque. Le machin me toise du haut de ses dix-milles ans de croissance en cuve de j'sais même pas trop quoi. « Bordel... … Lidra ? J'crois que je l'ai trouvé. » Je dis ça sans peur dans la voix. Juste ce qu'il y a vraiment. De la pure flemme. Ce truc me fait pas peur. Visage ou pas, j'lui éclaterais le crâne.
Je crache ma cigarette sur le côté. Je dégaine le fusil de chasse. Je lui envoie deux cartouches en pleine face. Les petits plombs s'écrasent dessus sans faire trop de dégâts. Il va falloir du plus gros calibre. Je me retourne pour courir, autant qu'on puisse dans ce putain de sable mouillé. Au loin, dans les machins à torturer de la secte, j'aperçois l'arme qui va me sauver la peau. La grande Communicatrice, le meilleur moyen de faire part de ses sentiments à quelqu'un qu'on aime pas. Une tronçonneuse... Lidra apparaît à l'angle du mur. Elle me couvre en lui tirant dessus. Elle a eu le temps de tirer une trentaine de carreaux, dont trois ont l'air d'avoir mouche vu le bruit étouffé qui s'est dégagé de cette merde à tentacules. J'empoigne la hache à moteur. Je vais vrombir le moteur... Je me retourne, un putain de rictus dans le visage. Ce soir, on va bouffer du beignet de pieuvre.
« Beau travail, avec le sans-visage. C'était plutôt brutal comme méthode. Mais efficace. Et amusant à observer... » Elle me sourit. Un sourire sincère. Le genre de truc tellement rare qu'il faut le préciser. Assis autour d'un feu de camp allumé sur des restes de tentes de sectateurs, entourés de leurs cadavres décharnés. Aux pieds du géant tentaculaire mort il y a quelques heures. On admire le ciel étoilé. Paisible. En apparence en tout cas. Bordel. J'me demande si y'a d'autres mondes, là-haut. Et s'ils se font la guerre au fusil d'assaut. Comme nous...
- Bourreau des Sayaad:
« Doom, debout. Viens voir c'que je nous ai dégoté pour le petit déj'. » La voix de Lidra me sort du sommeil de poivrot dans lequel j'étais tombé la nuit dernière. Ça fait maintenant six mois qu'on chasse ensemble, elle et moi. Et ça me fait toujours aussi bizarre de l'entendre me tutoyer... Je me lève en grognant. J'fais tomber une bouteille vide au passage, qui se casse la gueule dans le vide et vient s'éclater sur le sol de la grotte dans laquelle on s'était planqué pour passer la nuit. Je reste bien une minute debout, dans le vide, en priant un quelconque dieu inexistant de me permettre de tenir le coup. J'dois avoir des yeux dans le même état que mes tripes : au bord de la grève générale orchestrée par le syndicat... « J'ai chopé cette Sayaad en liberté, en train de rôder autour du camp. » Elle revient à la charge, une succube menottée au bout d'une laisse. Une elfe en talons hauts, fringuée en cuir. Qui tient une succube pratiquement nue au bout d'une laisse. J'espère que j'me suis pas encore réveillé et que c'est qu'un rêve un peu olé olé. « Qu'est-ce que t'attends, bute-la ! » Elle me tend le revolver qu'on a acheté ensemble au marché noir. Chambré en .38. Pas le meilleur revolver du monde. Mais je lui ai promis de l'utiliser pour buter ma première succube. Lidra sautille un peu d'impatience. Elle a la haine qui dégueule des yeux quand elle fusille la Sayaad du regard. Elle a vraiment envie de la buter. Comme une tigresse qui en peu plus d'attendre que le petit lapereau se fasse charcuter. Mais même avec la gueule de bois, j'ai parfois de bonnes idées...
« Nan, Lidra... J'vais... m'occuper d'elle autrement. » Je lui prend la laisse des mains. J'emmène la démone avec moi, dans un coin un peu isolé. Là, en général, les gens extérieurs et qui me connaissent pas se disent que j'vais juste me vider un peu en elle et accomplir un fantasme de gros puceau avant d'la flinguer. Mais c'est mal me connaître... « Comment tu t'appelles, succube ? » Elle me lance un regard, moitié perplexe, moitié agacée. « Cecirh. - Okay, Cecirh. J'veux pas te buter. T'es trop mignonne pour ça. On va faire un deal... » Je lui caresse le visage. Elle est encore plus perplexe. Moi aussi, remarque... qu'est-ce que j'fous bordel... ? « J'ai toujours eu un faible pour les succubes. Ces pattes d'araignée, ces cornes, ces petites ailes... ça me fait craquer. » Ouaip, si c'est pas une preuve de la séparation du corps et de l'âme, j'peux plus rien pour vous, les philosophes. « T'as des potes Sayaad, Cecirh ? - Évidemment. - … tu peux me les présenter ? » La succube accepte. Elle prépare un coup foireux, ça se sent à des kilomètres, faut pas être prophète pour le deviner. Mais moi aussi j'prépare un coup tordu. À l'image de ce que seront les cous de ces salopes infernales.
Elle nous emmène un peu plus au Nord. Enfin, m'emmène plus au Nord, Lidra me suit en planque derrière. Le plan est simple. Elle m’amène chez ses copines. Elles me font leurs merdes. Et avant d'me faire buter, Lidra entre et les massacre. Elle m'en garde une... et je l'exécute. C'est comme un saut de la foi. Mais en encore plus con. Je franchis le pas de la porte d'une cabane rénovée et retapée dans le style des fermes de Lordaeron d'avant la Troisième Guerre. Plutôt cosy. Un tapis. Des tableaux érotiques accrochés aux murs. Une cheminée avec un feu bien douillet. Quelques canapés. Un petit lupanar doré au milieu de terres dévastées par le récent Cataclysme. Putain de lézard volant, j'te jure. « Hmmm... Cecirh, encore une nouvelle proie ? - Celui-là est volontaire. » Y'en a sept au total, en comptant celle que j'ai entubé et qui m'a trimballé jusqu'ici. Pauvres tâches, vous allez crever et salement. L'une d'elle me déshabille, deux autres me caressent le corps pendant qu'une dernière lèche une de mes cicatrices, sur la poitrine. Un type lambda aurait cédé à la luxure. Il se serait tapé la dernière branlette de sa vie entre les corsages desserrés de ces filles de l'enfer... Il se serait fait absorber l'âme ou massacrer le corps pendant une séance beaucoup trop intense de coups de fouets. L'avantage d'être formé par Lidra, c'est qu'on apprend à se blinder et à combattre ces trucs, tant physiquement que mentalement. Vous avez échoué sur toute la ligne, les Sayaad. Profitez de votre dernière tentative, tant qu'elle dure... bientôt, y'aura plus que vos crânes éparpillés aux quatre coins du globe. « Psst... Les filles. » J'approche ma bouche de l'oreille de celle à ma droite. « Vous pensiez que vous alliez pas mourir aujourd'hui, hein ? … Surprise. »
La porte se fait défoncer dans un grand fracas. Deux carreaux volent et viennent se planter dans une jambe et un bras. Deux de ces salopes sont clouées contre un mur. J'empoigne deux cous, je serre aussi fort que possible. Jusqu'à entendre le petit « crac » caractéristique de la cervicale broyée. Deux mortes de plus. Lidra rentre. Elle tire dans tous les sens. Je ferme les yeux, de peur de me prendre un carreau perdu. J'entends plus que les cris d'agonie de ces salopes. « Ferme la bouche ! » Je m'exécute. On sait tous pourquoi. Le sang de démon est sacrément dégueulasse, en bouche. Et je parle même des effets à long terme... Deux minutes plus tard, elle me relève. « Sept en une journée. On a déjà bien bossé. » Sept succubes abattues... bordel... Heureusement qu'il y a pas de comité d'éthique, chez les tueurs de démons. J'suppose que buter les femmes en premier, c'est pas très correct... Et allez pas croire que j'suis macho, hein. Je tue tout, peu importe le sexe.
On sort de ce taudis pour y mettre le feu. « Comment t'aimerais que soit cuite ta chair ? » Je souris à la succube mutilée qu'on a gardé en vie, précisément pour cet instant. On lui a arraché les bras et les jambes. Elle semble me supplier du regard. Mais aucune cornue me fera fondre, ma jolie. Aucune... Je la traine jusqu'au bâtiment en feu. Je la jette à l'intérieur. Le long hurlement d'agonie de cette Sayaad vient de me donner un titre pour toute la vie. Virgile Carrington, dit Doom, le Bourreau des Sayaad.
- « Le jour où Lidra va buter la moitié d'Azeroth »:
« Hey, tu les entends ? J'ai l'impression que ces salopards grouillent entre les murs... comme s'ils nous narguaient. - C'est agaçant. » Elle est vraiment, vraiment pas d'humeur aujourd'hui... Quelqu'un a du pisser dans son jus de racine dégueulasse et ça a du la contrarier. Ou j'ai vomi dans une de ses bottes. J'en sais rien. Elle est tellement lunatique, tellement bizarre... enfin, elle a toujours été bizarre. Mais aujourd'hui. J'crois bien que c'est le jour où faut pas la contrarier. Faut chier droit et carré. Pas en mettre à côté dans la cuvette. Surtout bien brosser après. Pas laisser une seule putain de trace de merde. Ou elle t'arrache la tête et laisse les corbeaux bouffer les restes. Aujourd'hui, j'crois c'est le jour où Lidra va buter la moitié d'Azeroth. Et j'vais pas m'en plaindre.
On s'avance encore plus profondément dans cette putain de crypte de nobliaux de Lordaeron d'il y a soixante ans. Une crypte paumée et perdue, plus loin encore au Nord que Âtreval. On a grimpé pendant des jours, en s'arrêtant que quand l'un de nous deux avait trop mal partout pour continuer -c'était souvent moi d'ailleurs. Ça pour faire des tunnels sous la flotte avec un système de tram qui relie deux capitales en quelques heures, ils sont forts. Par contre baliser un seul putain de sentier praticable dans une zone escarpée abandonnée de tout, y'a plus personne. Allez vous faire foutre à sec, putains de gnomes. Lidra est énervée, ça se sent facilement, rien que dans sa démarche. D'ordinaire elle a un pas léger, adapté à ses méthodes, toujours sur le qui-vive. Comme si chaque pas pouvait être le dernier. Là, elle est plus bourrin que moi. Elle va péter un talon à ce rythme. Et elle aura l'air bien con... Enfin, plus que d'habitude. Elles ont toujours l'air cons, en talons. Soudain, elle dégaine son arbalète. Elle tire au loin, dans la pénombre du caveau éclairé à la torche. Un bruit guttural se fait entendre. Une espèce de cri de diablotin qui se serait fait arracher le boyau d'un coup de carreau -sans doute ce qu'il s'est passé. Je tourne la tête. D'autres approchent. Ils sont de plus en plus nombreux... ils nous encerclent. Lidra me vole mon sarcasme. « Un piège démoniaque ? Sans blague... »
Les diablotins se font toujours plus nombreux, grouillant dans tous les sens. Ils sont combien... ? Trois-cent ? Cinq-cent ? Aucune idée. Mais ces pauvres cons vont regretter de s'être pointés. Je charge mon fusil. Lidra dégaine ses deux arbalètes de poing. « Chasse aux démons SARL, ouverte pour le business. » Elle est vraiment en train de me piquer toutes mes répliques, celle-là. L'elfette vénèr' les enchaine, un par un, arrachant des têtes et des entrailles à la pelle, comme si elle avait attendu ce moment pendant des semaines. Elle claque des répliques à chaque mort. Et y'en a pas mal... « Saigne, charogne ! » « Douce vengeance... » « Un autre jour, un autre corps ! » « Veinard, tué par la meilleure ! » « T'auras l'air moins mignon avec ta tête arrachée ! » « Gentil clébard, fais le mort. » « Ils vont avoir besoin d'un sceau et d'une serpillière quand j'en aurais fini avec vous... »
Le massacre a duré pendant cinq minutes. Cinq minutes de pluie incessante de carreaux et d'injures. Un vrai putain de déluge. Elle s'arrête enfin, quand plus rien ne bouge. Juste une elfe hâletante qui reprend son souffle. Et un pauvre con qui s'est jeté au sol pour éviter d'en prendre une. Je me relève, lentement. Elle me tire dessus. Mon armure encaisse. Elle écarquille les yeux et s'approche de moi, à la hâte. Est-ce qu'elle va me finir ? … « … Doom ! J'suis désolée ! … Pardon ! » Des remords dans sa voix. Lidra avec des remords. Putain, on aura vraiment tout vu, aujourd'hui. Je me relève en lui tapotant sur l'épaule. « Pas de problème, mignonne... ça arrive à tout le monde. Même à la meilleure. » Elle roule des yeux. J'examine les cadavres. Bordel... et j'pensais que j'étais moche. Qui pourrait croire qu'un grossier trait en acier puisse défoncer autant les chairs et broyer autant les os ? Ces diablotins avaient aucune chance. « Quand t'iras en enfer, dis-leur que tu viens de ma part. T'auras tarif de groupe. » Je me retourne dans sa direction. Elle écrase la tête d'un diablotin mutilé et pas tout à fait mort. Un talon de onze centimètres dans le crâne, en éclatant le globe oculaire au passage. C'est pas comme ça que j'aurais fait, mais... on a tous nos p'tits trucs. Cela dit, j'vais noter ce qu'elle vient de dire et le ressortir plus tard. En ton honneur, Lidra... Je m'avance, comme sur une pente glissante. « Lidra, bordel... qu'est-ce que t'as aujourd'hui ? »
Elle me répond qu'une fois sortis de cette putain de crypte. L’artefact à la con qu'on était venus chercher était pas là. Ni le corps de l'archère... ce putain de nécromancien a été plus rapide que nous. Mais au moins, j'ai mes réponses. « C'est... un jour spécial. Un anniversaire, et pas d'un truc bien. » Elle me tend un petit portrait. Une gamine haute-elfe, dans les bras d'une autre gamine haute-elfe, plus âgée. « C'est ma sœur. On avait... j'avais douze ans, à l'époque. Elle huit. C'est tout ce qu'il me reste d'eux. Ce bout de parchemin peint. Et mon prénom. Tout est parti en fantômes et en cendres. » Elle baisse la tête, pour la plonger dans ses mains. Je pose la mienne sur son épaule. Bordel, j'ai mal au bide de rien pouvoir faire de plus. Entropie, quand tu nous tiens... « La vengeance, c'est la seule chose qu'il me reste. Cette vie n'en est pas une. C'est qu'une mort en sursis. Une longue attente avant de s'élancer dans le combat final. Je les tuerais tous. Ou je mourrais en essayant. T'es complètement dingue, petite... » J'allume une cigarette. Nonchalant. En apparence. « Parce qu'il me reste quelque chose dans ce monde, Doom ? Sérieusement ? » Je ricane. Jaune. Un rire nerveux. Le couplet personne ne m'aime, je suis trop malheureux, on l'a tous entendu dans la bouche d'un ado un peu con chouchouté par ses parents. « Ouvre tes jolis yeux un peu plus loin que là où pointe ton arbalète, Chérie... » Elle me dévisage. Elle a pigé... Je lui tapote sur l'épaule avant de me relever. « Bref. Ma claque de cet endroit. J'vais chercher de la bière à Âtreval. On s'retrouve là-bas. » Je fais quelques pas. J'me prends un caillou dans le dos. Je me retourne. « Prend-m'en une. - Tu tiens pas l'alcool, Lidra. - Ce soir j'ai envie de boire avec toi. » Elle sourit. L'idée de l'entendre ronfler toute la nuit et devoir la porter sur plusieurs kilomètres jusqu'au campement me gave déjà. Mais si ça peut aider à perpétuer ce sourire un peu plus longtemps, enfer, j'me taperais tous les ronflements du monde.
- La Boulette:
« Comment ça vous n'avez pas retrouvé le corps de Moreina ?! » J'ai jamais vraiment fréquenté Josen. Mais je crois qu'il a jamais été aussi furax de toute sa vie. Et vu sa gueule de vieux croûlant, ça donne une idée du temps passé à être en colère pour un rien. « Le nécromancien nous a devancé. » Lidra essaie de se défendre. De nous défendre. Mais elle a pas tort... on aurait rien pu faire. Traverser le monde, du jour au lendemain. Rentrer de Pandarie pour aller se paumer on sait pas où au Nord des Maleterres de l'Ouest. Tout ça pour le corps séché d'une putain d'archère dont personne a plus entendu parler depuis trente ans... « Ce n'est pas une excuse, Lidra. Vous êtes sensée être la meilleure d'entre nous. Je vous ai formée, vous avez été équipée des meilleurs équipements, vous avez de l'expérience... - C'était pas la faute de Lidra, monsieur. » Qu'est-ce que j'viens de dire, là en fait ? … Ah ouais. J'viens de prononcer mes vœux. Comme une noce de mort. J'me suis tiré une balle dans le pied et ce requin de Josen va en profiter pour me sucer le sang et me faire dégager. « J'aurais du m'en douter, Carrington, vous n'avez jamais été un vrai chasseur. Juste une pâle copie, parodie de tireur d'élite alcoolique, fumeur et braillard. Lie de l'humanité, c'est à comprendre Eau-Noire... » Bingo. « C'est de votre faute si ma protégée est devenue une minable traqueuse de pacotille, tout juste bonne à se saouler avec vous. Vous n'avez jamais été des nôtres... et ne le serait jamais. Toute cette opération est un échec, par votre seule faute. Lidra Wyrtam, je vous rend la liberté. À une condition. - Oui ? - Débarrassez-moi de ça... » Il me pointe d'un revers de la main, dédaigneux. Ce sale con s'en va, en faisant claquer ses grolles cirées sur le parquet bien lustré de son bureau. « … débarrasser ? Vous ne voulez pas que je le tue, tout de même ? - Ce serait gaspiller un carreau. Retirez-lui les insignes et tout l'équipement offert. Puis ramenez-le de l'égout sans fond duquel il n'aurait jamais du sortir. - À vos ordres... » Elle incline la tête et m'emmène dehors, en prenant soin de rendre mes équipements... Me revoilà en fringues pourries. Juste armé de Chérie, le fusil de chasse. Sans boulot. Sans avenir. Le pied.
« Je vais pas te laisser partir... pas comme ça. On a une dernière chose à régler. Toi et moi, Virgile. » Elle m'a jamais appelé par ce nom. Elle doit... vraiment avoir un truc sur le cœur. J'ai jamais prié ou espéré. Mais là j'espère que c'est pas c'que je crois.
« Ouais bah t'as pas dis où on irait... - Chut, silence... » Lidra et moi, on a traqué des bestiaux pendant des années. Le Roi-Liche, le cataclysme... On en a flingué des démons. Et ce soir, on allait tuer notre dernier démon ensemble. On traquait un garde funeste depuis une semaine. Et toutes les traces menaient à un village pourri en ruines tout au sud des Terres Foudroyées. Je sais qu'elle est née pas loin d'ici. Et je sais pas mal de trucs sur elle... En fait, j'suis tombé amoureux d'elle. Tombé amoureux de Lidra comme on tombe d'une chaise. C'était soudain, pas au bon moment, pas au bon endroit, et ça a fait mal au cul. Mais une fois qu'on se rassied... Elle pointe le démon avec son arbalète. Moi avec mon flingue, la fidèle. Chérie. On tire en même temps. Le carreau de son arbalète vole et se plante dans son crâne, là où mes bastos lui plombent les ailes et lui arrachent un bras. Il gueule, il hurle, il profane. Il pisse le sang. Lidra déteste les démons. Elle les hait. C'est son moteur. Elle parle souvent de sa façon de combattre ; la haine et la discipline. Je pensais que c'était des conneries déblatéré par une ado elfe en manque de trucs sombres. Mais c'est bien réel. Elle les hait. Et elle m'a transmis sa haine. Elle calme ses nerfs en tirant dans le cadavre. Encore et encore. Encore... et encore... Elle s'arrête enfin. Elle a plus de carreaux. Le cadavre est plus qu'une parodie macabre de porc-épic. Elle fond en larmes. Le stress qui retombe. Sûrement les souvenirs. Enfer. Je la prend dans mes bras. Elle approche sa tête de la mienne. Mon cœur se lâche, j'sens qu'il cavale comme si sa survie en dépendait. J'ai les mains qui tremblent, j'fais que balbutier des consonnes. J'ai les lèvres sèches. Elle pose les siennes dessus. Merde... Rouler une pelle à côté d'un cadavre. Si c'est pas le sens de la vie. Elle se barre en remettant sa capuche. Lentement. Les petits « toc toc » de ses talons disparaissent au loin... Enfer... Je t'ai aimé, Lidra. Mais faut passer à aut'chose.
- Le Dévastateur:
Silithus. Pire endroit du monde. Bordel de merde, qui a eu l'idée de continuer à garder cette région au lieu d'y enterrer toutes nos merdes ? Y'a déjà des tas d'insectes à la con qui peuvent te bouffer juste quand tu t'endors. Alors maintenant avec ces consanguins de sectateurs et ces saloperies profondes d'élémentaires... Enfin, pas mon problème. Actuellement, mon problème, c'est tout ce sang sur moi. Le miens, le leur, je sais pas trop. J'm'en fous, à vrai dire. Le contrat est simple : Une petite elfette a paumée une peluche en Silithus, ça fait chier ses parents. J'suis payé comme un roi à ramener la peluche. Le hic ? C'est que je sais pas où elle se trouve. Enfin, maintenant, si. Tout ce sang est pas tombé de nulle part. Les séances de torture -pardon, les interrogatoires auxquels je procède sont rarement propres. Jamais en fait. La peluche, qui se fait appeler Théo, un mignon petit furbolg en laine, a été retrouvée par un de ces cons de la secte, qui est allé faire une funeste balade près du nid d'un silithide maousse. Ces abrutis pensent que ce silithide, qu'ils appellent le Dévastateur, s'est réveillé quand le con est entré dans son nid. Avec la peluche dans son sac. Double mission, donc. Retrouver la peluche, et sortir en vie sans froisser le Dévastateur. J'comptais m'y prendre à ma façon -téméraire au lance-roquettes acheté pour l'occasion. Mais c'était sans compter ce visage amical qui sort de nulle part. … Hallucination parce que j'me vide de mon sang ? Pire encore ? J'en sais rien. Mais j'aurais tué pour retrouver Lidra juste une seule fois. « Doom ? - Qui est-ce ? » Une voix d'homme derrière. Accent thalassien, p'tite arrière-voix d'outre tombe. Un chevalier de la mort. « Mon... apprenti. » Sympa. Ils m'aident à me relever. Ce con de non-mort me tire avec de l'inimitié dans le mouvement. T'en fais pas gros tas, j'suis pas un ennemi. Pas encore. « Doom, qu'est-ce que tu fais ici ? - La même chose que toi, j'suppose. - Le Dévastateur ? » Je hoche la tête. Le naze en armure l'ouvre. « Avez-vous des informations ? - Il se terre dans son nid, j'ai la position sur une carte. - Alors en avant. » De rien, ducon.
Traverser ce putain de désert est aussi chiant qu'un roman de tram. Long, ennuyeux, fastidieux. Mais on a pas trop le choix. Faut en profiter pour faire connaissance avec le chevalier, tandis que Lidra prend un peu d'avance... « Alors... euh... - Abbes. Je suis le Chevalier Abbes, servant de la Dame aux Corbeaux. - Rien que ça. Et du coup, eeeh... Lidra et vous... Vous êtes, euh... » J'ai l'air d'un putain de prépubère qui tâtonne pour avoir les infos qu'il veut. La boule au ventre, stressé d'apprendre l'impensable. « Nous sommes de très bons amis. - Vous vous êtes connus comment ? - De la même manière que vous, je suppose. Elle traquait un nécromancien. Je l'ai accompagné dans sa quête. - J'vois le genre. Elle vous a sorti le délire ''D'ordinaire je travaille seule mais pour vous j'vais faire une exception'' heh ? - En effet. » Il hoche la tête. Son teint pâle et ses cheveux blonds le fond se confondre avec les sables de ce putain de désert. S'il avait pas son armure en saronite et ce léger problème de température... « Et vous, Doom. Qui êtes-vous pour Lidra ? » La question qui tue. Surtout pas flinguer les espoirs de Lidra, quitte à me foutre une énorme poutre en acier-titan dans les roues... « Juste un apprenti, rien de plus. Elle m'a tout appris, et j'me suis tiré. » En espérant qu'il gobe ça, mais vu sa gueule... j'en doute.
« On y est. » Sans prévenir, Lidra balance une grenade dans le sable. L'explosion qui s'ensuit révèle une espèce de tunnel creusé dans la roche. Tapissé d'éléments organiques. Tout ici est organique... tout ici est... vivant. Les murs, les bestioles qui grouillent dans l'ombre, les œufs. Comme un organisme gigantesque. Comme une ruche. Une voix blanche, d'insecte, comme les mantides, se met à résonner dans tout ce bordel insectoïde. « Nous sommes longtemps restés profondément endormis... Mais il est temps pour nous de nous réveiller. Après le long sommeil, vient la faim. Bientôt, très bientôt, nous nous repaîtrons... » On est au bon endroit... Un endroit qui pue ce que pue un corps. La merde, la pisse, la sueur, le vomi, la salive... Rien d'impressionnant ou de nouveau pour moi. On a flingué une bonne trentaine de ces putains d'insectes bizarres avant d'entrer dans ce qui ressemble à une boîte crânienne, de l'intérieur. Un petit cerveau qui pendouille dans le vide, au milieu de la salle. Juste en dessous d'une immense merde à chitine. « Le voilà. » Lidra dégaine son arbalète. Le chevalier dégaine ses épées. Moi mon revolver. Amène-toi mon gros. « Ces terres doivent être moissonnées... Et ma couvée se doit de reprendre le contrôle des terres des humains, des elfes et des autres vertébrés. Nous allons recouvrir ce monde, et nous repaître de vos chairs si tendres et si juteuses. Vous allez devenir le bétail de notre espèce. - Compte pas trop là-dessus, fils de pute. T'as une Lidra au cul, et c'est pas bon signe pour ta retraite au soleil. » Le chevalier charge. Il lui tranche un bras. Je tire, j'endommage la chitine. La bestiole hurle et se prend un carreau dans la gorge avant d'abattre une de ses lames sur le chevalier. Il encaisse sans broncher. Un sacré gros dur... faut pas se mettre en travers de son chemin. Abbes, donc, vu que c'est son nom, en profite pour lui casser la lame, en la faisant fondre. Contrôler le sang, ça aide... Lidra en profite pour lui aligner deux carreaux explosifs. Ils éclatent en laissant le flan de cette merde totalement vulnérable. L'occasion rêvée pour lui mettre cinq bastos de quarante-quatre dans le bide. Le truc s'effondre et se fait découper en deux par le chevalier... Lidra colle son pied sur la gueule de ce salopard. Je m'approche. « Tu ne feras plus aucune victime. - Imbéciles... la couvée va renaître... toujours. Plus forte. Plus grande. - Doom. Achève cette bête. » Une balle dans le crâne. Et une autre. Et encore une autre. Une pluie de cervelle, de mandibules éclatées et de chitine déchirée. Juste comme j'aime. Mais même en cherchant partout, pas moyen de mettre la main sur la peluche...
« Bon... bah on s'envoie une lettre, on s'fait une bouffe ? » J'enfourche la bécane, je range Chérie dans son holster. Et je m'allume une clope. Bordel j'en ai besoin. « Travaillons ensemble à l'occasion, monsieur Doom. Vous êtes plus efficace que prévu. » J'ai le chic pour plaire aux gens bizarres, qui font des massacres et qui sentent la mort à des kilomètres. Manquerait plus que j'en fasse fumer un, heh. « On verra bien... » Je met le contact. Le moteur démarre. Je met la cassette des ETC... « Hey, Abbes. Prenez soin de Lidra pour moi. Et atténuez cette putain de haine, elle a besoin d'autre chose que ça. Elle en crève d'envie, elle veut juste pas l'admettre... » Il incline la tête, souriant. Lidra roule des yeux, agacée. Héhé... Ouaip, définitivement, je t'ai aimé Lidra. C'est pas tout à fait fini, j'passerais sans doute jamais à autre chose. Mais on sait tous les deux que ça aurait pas été possible. Toi et moi, dans un autre monde... un monde en paix -ou pas, nous connaissant. Mais un monde où tu serais pas bouffée de l'intérieur par la vengeance, et un monde où je serais pas un connard inhumain. Rien que nous deux. À atténuer ta haine... et à me rendre mon humanité.
Pff. À qui j'vais faire croire ça... Elle est pas de ce monde, celle qui le fera.
Dernière édition par Doom le Lun 5 Déc - 13:56, édité 1 fois | |
| | | Doom Administrateur Capitaine Humain Chasseur Soldat Funeste
Messages : 320 Date d'inscription : 26/11/2015 Age : 27 Localisation : Los Santos
| Sujet: Re: La Chasse Lun 5 Déc - 12:02 | |
| MàJ. Plus qu'à mettre les deux chapitres sur l'armure et Praetor... | |
| | | Valria Administrateur Capitaine Draenei Paladin -
Messages : 86 Date d'inscription : 28/11/2015
| Sujet: Re: La Chasse Mer 22 Fév - 16:09 | |
| Tain, j'avais pas eu l'occase de lire la suite... Même si le passage avec le crabe et Doom qui se soulage sur le Sans-Visage avait déjà refait ma journée à l'époque ^^ Bref, c'est toujours aussi énorme; l'écriture, les références, l'ambiance, les clins d'oeil à ce qui se passera par la suite... Bravo bro, comme d'hab | |
| | | Doom Administrateur Capitaine Humain Chasseur Soldat Funeste
Messages : 320 Date d'inscription : 26/11/2015 Age : 27 Localisation : Los Santos
| Sujet: Re: La Chasse Mer 1 Mar - 2:35 | |
| Cette partie se situe chronologiquement AVANT le chapitre 8 « Traque en Eau-Sombre ».- L'Armure:
Dix heure quinze un samedi soir. Ça va faire quelques mois que j'bosse avec ces branleurs de la Garde Cendrée. Oh ils sont sympas, avec leurs grands airs et leurs grands chevaux. Et leurs montures qui sortent de leurs culs. Comme si on avait tous les moyens d'se payer des pégases, des hippogriffes ou d'être pote avec un putain de dragon du crépuscule. Bordel. J'arrive à peine à me payer à bouffer, j'dois piquer des bécanes pour tenir leur rythme. Ils s'imaginent quand même pas que j'vais raquer sept-mille pièces pour passer le permis pour voler, et sept-mille de plus par continent parce que soit disant qu'en dessous de trois degrés les trucs à plume font la gueule, ou que les vapeurs de Shas empêchent les bestiaux de planer sans l'entraînement adéquat. Allez vous faire foutre, incestueux rejetons de sacs à foutre de docks qui s'occupent de la réglementation aérienne. La clope coincée dans la bouche, j'observe les étoiles depuis le toit du quartier général. L'avantage d'avoir les réprouvés comme voisins, c'est que même s'ils sont couche-tard, ils polluent pas le ciel avec leurs lumières. Et même s'ils veulent polluer un max, ils le font dans le sol, en bonne civilisation avancée qu'ils sont. Pas de nuage, pas de lumière, pas de piafs, aussi, c'est l'avantage d'être en zone pestiférée. Que. Du. Bonheur... La porte s'ouvre, derrière-moi. Je daigne même pas me lever pour voir qui c'est. Trop occupé à m'enfiler une lampée de rhum -j'avais envie de changer de la bière et du whisky. Un bon gros rhum des familles comme on en fait qu'à Kul Tiras. Pas une merde de pirate artisanale qu'il a fait macérer dans des merdes trouvées à Baie-du-Butin ou aux alentours, hein. Du vrai, bon, parfait, agricole, de Kul Tiras. Vieilli en fût de chêne. Hé, j'ai jamais dis que j'avais pas les moyens de la payer, cette monture qui vole. Juste que j'suis trop occupé à dilapider le salaire de mes contrats dans des trucs comme ce rhum. Inutile. Périssable. Consommable... Remplaçable. Comme moi. « On a reçu ce colis pour vous, Doom. C'est la dernière fois que j'joue au facteur, pigé ? » La voix de Willdan éclate, en même temps qu'un paquet me tombe sur la gueule. Lourd et imposant paquet qui me renverse le rhum sur la gueule -et désodorise de cette odeur de fauve que j'me trimballe depuis quelques jours. À moi la fragrance préférée des loups de mer. J'ouvre le paquet. Une armure complète en kevlar, mailles, cuirs et autres conneries de protections. Une solide armure en mailles de gangreacier noircies, renforcée par des plaques de gangreacier noircies elles aussi. Les "trophées" de chasse sont affichés sur les épaulières, avec des ossements de gangregardes, épaulières forgées pour imiter la forme du crâne d'un Annihilan. Je met l'armure, sans faire plus attention à qui pourrait bien me mater du haut de mon nid de sniper, à dix-heure et demi, un samedi soir... tous partis se bourrer la gueule. Tous partis s'oublier. Déstresser. Il leur faut bien ça. Ils sont pas tous des vétérans, des tueurs. Des monstres. Une petite note glisse et frotte contre les tuiles vieillies. « Reviens en vie, abruti. » L'écriture caractéristique de celle qui a appris à démonter et remonter une arbalète en sept secondes, à dix ans. Avant d'apprendre à lire et à écrire. Elle écrivait des lettres à sa sœur. Elle adorait écrire, lire. La littérature, c'était son dada. Recevoir ne serait-ce qu'un verbe, un adverbe, un nom et une insulte de sa part, c'est quelque chose. Oh, t'inquiète, Chérie. Avec un costard pareil, j'risque juste de me faire vanner par Owain. Ce qui est toujours pire que d'se prendre une prune dans le cul, faut bien l'avouer... Cette partie se situe chronologiquement AVANT le chapitre bonus « Commandant Doom ».- « Le jour où Doom va buter la moitié d'Azeroth »:
La baston est terminée. Enfin. Y'a plus que l'odeur de la poudre, de la chair cramée et du sang. En plus de l'odeur de clope. Ce truc va finir par me tuer. Mais c'est comme un défi. Un pari sur le long terme. Si les démons me font sauter le caisson, j'aurais vaincu le crabe. Dans ta gueule, le tourteau.
Le fumier basané a la tête en morceaux. Les dents ont sautées quand j'ai tiré. Les dents, les os, la chair, les ligaments, sa putain de mâchoire était plus qu'un puzzle trois dimensions. La magie du plomb. J'dois être un putain de chirurgien de la chevrotine, mec. Et pas besoin de faire douze ans d'étude pour avoir le doctorat. Docteur Doom. Chirurgien déréparateur. Le deuxième gros tas a les boyaux à l'air. Un coup de tronçonneuse qu'il a pas venu venir. Il voulait me péter un bras, il s'est fait péter le bide. Ses putains d'entrailles rosâtres ont giclées, la merde a jarreté dans le froc. Quand la santé va, tout va... Il tire sa conne de langue, sa gueule a l'expression figée du connard qui appelle sa mère à l'aide quand il arrive plus à rien. Mais t'es dans la vraie vie, maintenant, ducon. Faut t'y faire.
Je crache ma fumée de clope en observant le suivant. Celui qui me sert de tabouret. Lui, il l'a bien cherché. Cette enflure a décidé que me mettre une prune dans la jambe était une bonne idée. Sombre merde. Je lui ai pété le poignet. Puis les dents. Puis crevé un œil. Puis j'ai tiré. Calibre douze dans les couilles. Il a couiné comme un porc en suppliant que je l'achève. Une heure que ça a duré. Une heure à lui répéter de la fermer. Que ça arrangerait rien. Qu'il se viderait plus vite et claquerait donc plus rapidement s'il la bouclait et qu'il se laissait couler. C'est pas compliqué, putain, c'est comme la pisse. Tu baisses ton froc, et tu laisses faire la nature. Y'a qu'elle qui sait à l'avance ce qu'on devrait faire. Si elle pouvait être plus loquace mais sans déclencher de cataclysme à chaque fois qu'elle manifeste contre un projet de loi...
La petite merde de sorcière sort de sa cabane. « Ils sont morts ? - Putain t'es aveugle en plus ? » La rouquinette s'avance, les mains jointes. Sa petite robe de printemps à motifs en forme de pêche nique vraiment l'ambiance crados et rougeâtre des terres foudroyées après un massacre. Elle me sourit. Bordel. J'suis vraiment un cœur d'artichaut. Faut que j'arrête de croire que chaque nénette est la bonne. Qu'elles m'aiment pour de vrai. Que quelqu'un m'aime. « J'vais me barrer. - Attendez, Doom ! - J'attends que dalle. T'as dix secondes, Macha. » Elle court vers moi. L'avantage des sorcières qui portent pas de talons, c'est qu'elles peuvent courir. Alors députise-toi un peu, Kathyr, tu fais salope avec ta paire de tatannes. « Vous n'oubliez pas quelque chose ? » Elle continue de me sourire, avec ses tâches de rousseur et ses grands yeux verts. Pauvre enflure de gangrène de pied que j'suis, ça me fait de l'effet. Rouquinette, arrête. Tu sais pas où tu fous les pieds. « Qu'est-ce que t'en sais ? - C'est un jour bien sombre et spécial pour quelqu'un qui vous est cher, je me trompe ? - Touché, coulé. Maintenant casse-toi. Et que j'ai plus à te sauver les miches, rouquine. » Je rallume une cigarette en grimpant sur la moto. Elle me fait coucou de la main. Putain de tarée.
Elle a dit vrai. C'est un putain de sale jour. Une putain de journée noire. Ah, c'est pas comme si j'avais un quelconque deuil à chialer. J'ai pas pour habitude de m'attacher aux autres. Les gens l'ont compris, depuis, j'espère. Mais quand ça arrive. Mais quand par malheur ça arrive. Putain. Si je pouvais choper l'espèce de résidu d'inceste sans capote qui a créé l'entropie. Je lui péterais la gueule tellement fort qu'on l’appellerait Johnny Qu'une-Dent le dentiphile. Aujourd'hui, ça va faire plus de soixante ans que les parents et la sœur de Lidra sont morts. Elle a jamais donné leurs prénoms à quiconque. Sauf moi, évidemment. Ça serait pas marrant et pas assez tragique sinon, putain de bordel de merde. Pourquoi c'est toujours moi qu'on vient accabler avec ces conneries de passé tragique. Le miens était pas déjà assez pourri comme ça, faut me rajouter une couche de merde par dessus le gâteau à la chiasse avec glaçage vomi. Et le tout vendu dans la petite boîte qui fait vendre. Une jolie minette en fleur qui t'annonce que t'es le grand gagnant du tirage et que t'as une chance de la courtiser. Mais pas trop longtemps et pas en public, faudrait pas l'éloigner de son vrai étalon.
« J'sais... pas trop ce que je viens foutre là. Ni si vous en avez quelque chose à branler de la venue d'un con de mercenaire au bout du rouleau. Mais je pense que ni vous ni moi on voudrait voir Lidra dans l'état qu'elle est actuellement. Alors... Elle peut pas venir aujourd'hui. C'est à moi qu'incombe la putain de tâche de vous honorer. Serea, Erron. Halissa. Elle vous aime, putain. Elle aurait préféré crever avec vous. Je sais pas ce que vous pouvez faire d'là haut, si tant est qu'il y a quelque chose... mais faites. Putain, faites. La laissez pas se suicider à petit feu avec ses conneries de haine. Faut qu'elle vive. Faut qu'elle vive, putain. » Mes yeux virent vers une couleur qui m'est bien trop familière pour que ça ait pas de répercussion sur ma santé mentale. Ils commencent à imiter l'Elrendar devant Lune-d'Argent. Saloperie.
« Crôa ! » Je tourne la tête après avoir déposé les fleurs et les lettres. Un putain de corbac sorti de nulle part. Il me regarde, je le regarde, il me regarde. J'allume une clope. Il me fait signe de la tête. « Nan. » Il s'approche. « Dégage putain. » Il continue. « T'auras que dalle, ducon. » Il se pose devant moi. Il me regarde, droit dans les yeux. « Bon d'accord, mais que ça devienne pas une habitude. » Je lui file une clope. Il crôasse. Il la coupe en deux. Il la crache par terre. « Tu sais combien ça coûte cette merde ? - Crôa ! - Sans déconner. J'suis en train de parler avec un piaf, devant trois tombes improvisées, au milieu de nulle part. Si j'en avais pas rien à foutre de ma santé, j's'rais allé consulter. - Crôa ! - T'en as quelque chose à secouer de c'que je raconte ? - Crôa ! Crâ ! » Il semble se marrer. « Comment tu t'appelles ? - Crôa ! - C'est pas un nom, ça, t'es pas un putain de Monstermon. - Crôa ! Crôa ! Crâ ! - Bon, tu me les brises, t'as gagné. » Je remonte sur la bécane. Je jette mon mégot. Je mets les ETC. Le piaf se pose à l'avant et commence à secouer son bec en rythme. « Hé... On va être copains. »
C'était le jour où j'ai failli buter la moitié d'Azeroth. Mais un plumeau noir s'est pointé. Alors ça va mieux... J'ai pas l'amour d'une femme. Mais au moins j'ai un pote. Un pote à plumes. Un pote qui s'appelle Praetor.
Ceci marque ainsi la fin définitive ever à jamais terminé de la terminatoration des aventures de Doom. Merci d'avoir tout lu ! | |
| | | Valria Administrateur Capitaine Draenei Paladin -
Messages : 86 Date d'inscription : 28/11/2015
| Sujet: Re: La Chasse Jeu 2 Mar - 3:08 | |
| Donc ça veut dire que c'est la fin des fins?
Hmmm... J'ai presque l'impression d'être en décembre 2003 après la fin du Retour du Roi... Finie la grande aventure, va falloir avancer et en vivre d'autres... Nostalgie mêlée d'espoir et d'incertitude.
Merci encore pour toute la masse de travail colossale accomplie, notamment sur ce putain de super background (même si j'ai l'impression d'avoir comme raté un épisode avec ce "Praetor"). En espérant pouvoir lire d'autres de tes créations par la suite.
High five, bro. | |
| | | Doom Administrateur Capitaine Humain Chasseur Soldat Funeste
Messages : 320 Date d'inscription : 26/11/2015 Age : 27 Localisation : Los Santos
| Sujet: Re: La Chasse Jeu 2 Mar - 9:41 | |
| Et donc, oui, c'est la fin complète de ce qui concerne Doom. Je doute d'avoir le temps d'ici-là de terminer ce que j'avais prévu pour Nellia, donc considérons ce projet comme étant l'équivalent de mon gamin : Avorté. Je m'en vais cependant pas comme un voleur, et je passerais un certain document à certains que je juge assez intéressés par mon "oeuvre" pour l'avoir cernée et avoir le droit de s'en servir avec ma bénédiction. Allez je tease comme un gros fdp. Ça fait une cinquantaine de pages, et j'en suis qu'à la moitié... EDIT : Je vais sans doute le rendre public, en même temps que les autres "documents de production", dans une archive .7z téléchargeable. pour ceux qui sont VRAIMENT fans et qui s'intéressent à l'archéologie de disque dur. Et donc, pour te répondre, je bosse actuellement très beaucoup fort sur d'autres projets. Deux spectacles que je joue, quatre autre à préparer / mettre en scène. Mais. Si je trouve le temps, va falloir que je termine les trois autres projets d'écriture, à savoir : - Une romanisation de Diablo III, du point de vue de Valla, écrit dans le même style que Doom. - Un roman noir teinté de cyberpunk. - Un recueil de nouvelles en tout genre, tournant autour du crime comme leitmotiv. (Y'en a même qui disent que j'écris un scénar' de film, mais chut.) | |
| | | Valria Administrateur Capitaine Draenei Paladin -
Messages : 86 Date d'inscription : 28/11/2015
| Sujet: Re: La Chasse Jeu 2 Mar - 19:15 | |
| Si tu veux que je crève de nerdgasm, faut le dire tout de suite, mon salaud >< | |
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| Sujet: Re: La Chasse | |
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| | | | La Chasse | |
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