[Pandarie - Livre] La chanson des Yaungols.

Les origines des yaungols sont incertaines. Les plus anciens documents historiques faisant mention de leur race datent de l’époque de l’empereur mogu Qiang l’Impitoyable. Ses érudits décrivent des tribus nomades de « chasseurs de buffles intelligents », qui parcouraient « d’immenses terrains de chasse au-delà des frontières ouest de l’empire ».

Tout laisse à penser que plusieurs tribus de ces chasseurs se retrouvèrent piégées en Pandarie lorsque le territoire fut séparé du reste du continent durant la Fracture.

Piégés dans les dangereuses steppes de Tanglong, les robustes yaungols furent contraints de s’adapter ; ils transformèrent alors en arme les ressources locales d’huile et développèrent leur propre culture agressive.

Peu de races sont capables d’affronter les mantides en terrain dégagé. C’est pourquoi il convient de craindre et de respecter les survivants yaungols.

Domination

Seuls les plus forts, les plus courageux et les plus résistants des yaungols peuvent mener leurs tribus. Ce sont les qualités les plus appréciées dans leur société, et tout chef yaungol se doit de les posséder.

Toutefois, en raison de la menace constante que représentent les mantides au sud, les yaungols ne peuvent pas se permettre de perdre un seul guerrier dans une lutte de pouvoir.

Une solution étonnamment civilisée pour résoudre ce problème a été trouvée. En cas de conflit entre deux yaungols, une bannière est placée entre eux. Ils s’affrontent alors avec des armes contondantes jusqu’à ce que l’un d’eux abandonne ou perde connaissance.

De la même manière, les nouveaux chefs sont choisis à l’aide d’un combat rituel : un yaungol aspirant à prendre la place de chef doit placer la bannière de sa famille et affronter quiconque défie son autorité.

Tactiques Yaungols

Forcés de survivre sur le rude territoire des steppes de Tanglong depuis l’époque du dernier empereur pandaren, les yaungols ont adapté leurs tactiques en conséquence.

En constant déplacement, leur race établit des campements provisoires dans des zones riches en ressources naturelles (principalement de l’huile et du gibier), qu’elle abandonne ensuite. Seul le chef peut choisir l’emplacement du campement, la durée de l’installation et le moment du départ.

Au combat, les yaungols préfèrent frapper vite et fort, et s’appuient fortement sur la cavalerie pour contourner et harceler l’adversaire pendant que leurs fantassins attaquent les points faibles des lignes ennemies. Cet assaut initial est soutenu par des armes de siège incendiaires et l’utilisation de la magie du Feu.

Les yaungols sont réputés pour se replier aussi vite qu’ils chargent, car ils sont capables de jauger l’ennemi et ne lancent vraiment toutes leurs forces dans la bataille que si la victoire est assurée.

L’huile enflammée est un des piliers de l’art de la guerre chez les yaungols. Du temps de leurs plus grands guerriers, cette arme était plus mortelle que la magie. Cette substance brûlante estropiait les ennemis, brûlait les terres, faisait disparaître les arbres protecteurs et pouvait mettre en déroute les plus terrifiants assaillants mantides.

Une vieille tactique des yaungols consiste aussi à allumer plus de feux de camp qu’ils n’ont de guerriers durant la nuit. De la sorte, l’ennemi les épiant à la faveur de l’obscurité estime que leurs troupes sont plus nombreuses qu’elles ne le sont en réalité et ne peut déterminer leur véritable position.